Berlin, Nairobi, Rio, Tokyo ? Quel est votre style de management De Papel ?

Excellence en management

Le cas BERLIN

Casa de Papel est une série qui cartonne (sans mauvais jeu de mot) produite par Netflix ! Un scénario en béton, des personnages particulièrement travaillés. Ils illustrent quelques-uns des comportements managériaux types que nous avons un jour pu rencontrer, ou que nous appliquons auprès de nos équipes…

Commençons par décrypter qui est Berlin, le patron de l’équipe.

Son équipe apprécie : sa capacité à trancher, dans le vif si besoin, les choses sont dites, les positions sont claires.

Son équipe rejette : sa posture brutale, son excessive rigidité, sa faible empathie, sa faible écoute et sa difficulté à accorder la confiance.

Sa principale force : rester un pilier même dans les pires conditions, ne jamais perdre de vue les objectifs, y compris dans le conflit.

Sa plus grande faiblesse : oublier l’humain dans son management, avec sa complexité ses contradictions et sa richesse.

Des comportements naturels efficaces… mais pénalisants à terme.

Un manager « Berlin » a comme principal objectif la réussite de la mission, l’atteinte des objectifs. Sa détermination est sans faille pour maintenir son équipe dans l’action. Il sait que le parcours sera jonché d’embûches. Il fait tout pour maintenir son équipe engagée. C’est sa force.

Par contre, le manager Berlin provoque fréquemment les autres, il est blessant et agressif. Cependant, son intention n’est pas malveillante, même si cela passe par un climat de tension pour garder le contrôle de la situation. Pour cela, il exerce un pouvoir sur les autres directement ou par la manipulation.

Pour quelle raison ? Au fond de lui, il a peur du monde qui l’entoure. La mission étant un enjeu capital, il doit composer au quotidien avec des collaborateurs et collaboratrices dont il ne comprend pas toujours les motivations profondes. Pour lui, elles peuvent même mettre la mission en péril. Dans la série télé, Berlin est diminué par une maladie incurable, un vrai point de faiblesse. Montrer qu’il est fort en se plaçant au-dessus des autres est pour lui une façon de se protéger et de poser une autorité inébranlable.

Le manager Berlin vit avec la croyance que le monde qui l’entoure est dangereux et qu’il vaut mieux rester vigilant. Dans l’entreprise, ces comportements conduisent bien sûr à l’établissement d’un climat de peur et tension permanente. Ils peuvent conduire de façon très efficace à la production de résultats, mais rarement sur le long terme.

Basculer vers des comportements sources de motivation et d’engagement

Plutôt que cette tendance persécutrice, mieux vaut prendre une posture de Challenger. Le Challenger est un catalyseur du changement, il pousse son équipe au défi en veillant à ce qu’elle apprenne et grandisse dans sa progression. Sa principale croyance est que la vie est faite d’apprentissage et de progression, y compris dans les situations que nous ne maîtrisons pas. Espérer tout contrôler dans son environnement est peine perdue de par la quantité d’énergie à déployer.

Pour basculer du rôle de Persécuteur à celui de Challenger il est important d’apprendre à développer une part d’empathie et de compassion, ce dont Berlin est assez éloigné. C’est aussi apprendre à sortir de relations de type « contre » pour activer des relations collaboratives de type « avec ».

Agir ainsi en tant que manager, permet à son équipe de développer une coopération efficace et de vivre dans un climat apaisé.

 

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